mardi 5 avril 2011

Les ailes de l'enfer de Nicolas Cage



A l’image de ses personnages, Nicolas Cage poursuit sa rapide descente aux enfers.

« Vous ne me verrez plus dans des films destinés à gagner des Oscars » déclarait-il à Paris Match. On comprend pourquoi ! Ghost Rider et sa suite, Bangkok Dangerous, Le Dernier des Templiers, Next et le dernier en date Hell Driver, autant de bouses cinématographiques.


S’il est vrai que le neveu de Francis Ford Coppola, Nicholas Coppola doit au fisc, depuis 2009, près de 14 millions de dollars, cela justifie t-il sa participation à des films qui entreront dans l’histoire pour leur désintérêt ?

            Il est loin le temps où il imposait sa gouaille dans des films de qualités, sombres et intenses. On ne citera que : Sailor et Lula, Leaving las Vegas (pour lequel il a reçu l’Oscar du Meilleur acteur), 8mm et Lord of War.

« Au début de ma carrière, le cinéma était un exutoire et je choisissais des rôles à fleur de peau. Ensuite, j’ai eu une approche plus ­intello et introspective. Maintenant, je suis en paix avec moi-même et je m’épanouis à travers des films gentiment subversifs où je peux m’exprimer sans qu’un “auteur” condescendant m’explique comment faire mon métier » (interview à lire dans Paris Match). Personnellement il aurait peut être mieux valu pour lui.

            Il est aujourd’hui la figure emblématique du cinéma d’action Hollywoodien. Et si son épanouissement passe par des films inintéressants, pauvres et désœuvrés, c'est bien dommage. Une fin de carrière qui se passe de commentaires. 


Vincent L.



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