jeudi 5 mai 2011

Happy Few, valse amoureuse à un temps



           Une idée de base originale, traitée avec pudeur, mais qui n’arrive pas à convaincre. Au fur et à mesure que l’on avance avec les personnages, tous les clichés tombent. Et l’on est ravi quand le générique de fin arrive, malheureusement après une heure et demie d’un ennui infini. Très certainement l’erreur cinématographique de l’année.
           
            Rachel (Marina Foïs) rencontre dans son atelier de bijou, Vincent (Nicolas Duvauchelle). Séduite, elle l'invite lui et sa femme Teri (Elodie Bouchez) à un dîner avec son mari Franck (Roschdy Zem). Leur amitié naissante va laisser rapidement place à l'amour.    
   
(Marina Foïs, Roschdy Zem, Nicolas Duvauchelle, Elodie Bouchez et le réalisateur Antony Cordier)

            L’idée de : peut-on aimer deux personnes à la fois,  qu’on soit d’accord ou non avec cette pensée, avait de quoi être accrocheur. Pourtant il n’en est rien. Lenteur, longueur, des scènes de nues inutiles, le sujet du libertinage avait été traité plus simplement et plus intelligemment dans Peindre ou faire l’amour.

            L’attente est interminable pour que le film commence enfin, pas sur d’ailleurs qu’il ait commencé. Malgré un quatuor d’acteurs confirmés, ce film ne transpire pas la sincérité, ni l’émotion. On se sent étranger aux personnages qui ne nous font pas rentrer dans leur valse amoureuse. A éviter.






Vincent L.


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