lundi 28 février 2011

Des Cérémonies sans saveurs


            On a suivi pour vous la Cérémonie des Césars et des Oscars. Le moins que l‘on puisse dire c’est que seuls les français ont, quelque peu, créé la surprise. Après une courte nuit, les Oscars nous sont apparus fades et sans saveurs. Dans tous les cas on ne s’était pas tellement trompé sur les prix.

            Si les Césars tant annoncés sont tombés: Meilleur film pour Des Hommes et des Dieux, Meilleur actrice pour Sara Forestier, surjoué consternant lors de la remise de son prix. La surprise est venue selon nous du César du Meilleur réalisateur pour Roman Polanski, sorte de pied de nez aux américains, oui, oui, parce que, chez nous, il a pu venir en personne chercher son prix sur scène. Une situation qui confirme la décadence d’une cérémonie qui a tout d’un cirque et ne récompense plus le cinéma mais, au contraire, ce qui n’en est pas. Xavier Beauvois pourra, de nouveau, noyer son chagrin dans l’alcool, se voyant sacrifier au profit de l’intérêt général (ou hexagonal devrait on dire). Merci les Césars ! Le fiasco était attendu, vous l’avez théâtralisé !

On se réjouira tout de même que  le cinéma français ait décidé de consacrer la nouvelle génération. L’inattendu émanant du César de Meilleur acteur pour l’outsider Eric Elmosino (Gainsbourg-Vie Héroïque). Pas de quoi nous réconforter pour autant !

Lonsdalle et Anne Alvaro ont enfin reçu ce César de Meilleur second rôle qu’ils méritent depuis longtemps. La touchante Leila Bekthi et le dur Edgar Ramirez finissent la liste des récompenses avec les Césars des Meilleurs espoirs. François Damiens confirme-lui ses espoirs comiques avec un discours désopilant lors de la remise du César du Meilleur court-métrage. Malgré quelques coups de génies, la cérémonie s’essouffle. Si Antoine De Caunes en reste le maître incontesté, il serait peut-être temps de passer la main.


            Les Oscars n’ont guère fait mieux. Succès annoncé, Le Discours d’un Roi (The King Speach) remporte quatre statuettes, Meilleur réalisateur pour Tom Hooper dont s’est seulement le troisième long métrage, après le remarqué The Damned United (2009), Meilleur film, Meilleur Acteur pour Collin Firth et Meilleur scénario original. Avec douze nominations le raz-de-marée annoncé ne s’est pas réellement produit.
The Social Network s’est vu remettre trois Oscars : meilleur montage, scénario adapté et musique. Inception de Christopher Nolan repart presque bredouille avec les oscars techniques : meilleur image, son, mixage et effets spéciaux. Fighter, avec comme second rôle Melissa Leo et Christian Bale, rafle les deux Oscars de cette même catégorie.


            On regrettera la légère lenteur de la cérémonie, heureusement que Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve étaient là pour égayer notre soirée. On oubliera pas papy Douglas qui du haut de ses 94 ans a été le seul à même de réjouir une assistance bien morne. Même la sublime Nathalie Portman a ralenti la cérémonie, où, en remportant l’Oscar pour la Meilleure actrice, a remercié la terre entière. C’est pourtant sur elle que nous nous arrêterons.

            Dans son discours, elle a notamment rendu hommage à Luc Besson pour son premier au rôle au cinéma dans Léon. Imaginez qu’entre 12 et 16 ans elle a déjà tourné avec les plus grands. Elle est, tour à tour, Mathilda l’apprentie de Jean Reno dans Léon, la belle-fille d’Al Pacino dans Heat et la fille du Président Jack Nicholson dans Mars Attack ! Sa carrière a démarré sur les chapeaux de roues, elle se poursuivra au théâtre. Puis elle reviendra au cinéma, sublime, en princesse Amidala dans la dernière trilogie Star Wars. Fragile dans Deux sœurs pour un roi au côté de Scarlett Johansson, envoutante dans Garden State, osée dans Closer, ces différents registres l’ont mené à la statuette la plus convoitée, l’Oscar de la Meilleure actrice pour son rôle de danseuse dans Black Swan. Rôle qu’elle épouse magistralement. Celle qui sera bientôt maman, a de nombreux talents, on l’a vu rapper, réalisatrice dans New York I Love You, son talent n’a d’égale que sa beauté et on aime ça. 




Diego C. et Vincent L.


1 commentaire:

  1. Belle et talentueuse au cours de sa carrière cinématographique, il n'y a aucun doute à avoir la dessus. J'ai aussi appris que Natalie est une ancienne diplômée d'Harvard! Respect Nathalie, plutôt que de terminer sur les marchés financiers avec des requins , tu as préfèré nous faire vibrer au cinéma ! Cheers!

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